En Emilie Romagne : loin des villes

Si vous avez suivi notre roadtrip, vous savez surement qu’après notre découverte de la Toscane, nous nous sommes dirigés vers la Emilie-Romagne.
Encore une fois, nous n’avons rien fait de ce que l’on avait prévu. Sur la route menant de la Toscane à la Romagne, nous sommes émerveillés par la beauté de la nature qui s’offre à nous. Nous traversons des paysages sauvages où même la route parait être d’un autre temps.

Puis nous arrivons vers Imola et décidons d’aller nous stationner à Castel San Pietro Terme. Une fois arrivés, nous y faisons les services puis en parlant avec Anthony, nous réalisons que l’endroit ne nous inspire pas vraiment pour y rester quelques jours. C’est décidé, nous reprenons la route. Nous trouvons un autre point park4night gratuit, pas très loin, à Imola. Encore une fois le lieu ne nous convient pas. Au fur et à mesure, on devient de plus en plus difficile. Toujours sur l’application, nous trouvons un autre lieu mais un petit peu plus loin enfoncé dans la campagne de l’Emilie Romagne. On se lance vers le village de Riolo Terme. la route est sinueuse, entre montées et descentes. Tout ce que nous aimons. Nous arrivons dans cette jolie petite ville et tout de suite l’environnement nous plaît. Certes l’emplacement se trouve sur un parking mais nous nous y sentons bien. Nous stationnons à côté de la rivière, une table en bois nous attends pour prendre nos repas dehors, les habitants sont souriants, nous sommes bien. Le lendemain, après une bonne nuit, nous nous reposons, profitons de faire des activtés avec les garçons et du soleil. C’est en fin d’après-midi que nous partons à la découverte du centre-ville historique, entre château et parc, à travers les ruelles piétonnes.

A la fin de notre tour de ville, nous passons devans une pizzeria (adresse que nous recommandons), le repas du soir se sera avec les pizzas commandées à emporter.

Nous passons une dernière nuit à Riolo Terme, puis nous partons en direction du village fortifié de Brisighella. Encore une fois, et pour notre plus grand bonheur, nous avons face à nous un paysage plein de promesse, un paysage, comme on les aime. Sur la route, nous nous arrêtons sur un point de vue pour prendre des photos. Nous profitons d’une vue à 360 °C sur les alentours. Nous découvrons au loin, le chateau et la tour de l’horloge de Brisighella mais à ce moment là nous ne le savons pas encore. Nous profitons de cet endroit pour prendre le temps de déjeuner avec vue.

Le repas fini, nous repartons, nous sommes seulement à 3 minutes du village.

Lorsque nous y arrivons nous découvrons un lieu animé. Une fois garés, nous partons à l’ascension de la ville. Nous déhambulons dans les ruelles colorées jusqu’au chemin menant à la tour de l’horloge. Arrivés en haut, nous avons une vue imprenable sur le village et le château.

Après avoir fait le tour, nous prenons le chemin allant vers le château, en traversant les vignes. Devant le chateau, nous découvrant que l’entrée est payante pour les adultes, 3 € par adulte billet couplé avec le musée du village et gratuit pour les enfants. Nous prenons les billets et nous pénétrons dans l’enceinte du château. Nous y découvrons une exposition sur des vestiges néolitique. Puis nous empruntons le chemin de ronde pour profiter d’une vue incroyable sur la tour de l’horloge.

Visite terminée, nous repartons en direction du centre du village, pour aller manger une bonne glace. Sur notre chemin, nous en profitions pour découvir l’église et je repère également une petite boutique de spécialités locales. Nous arrivons devant un cafe-gelateria, dans un environnement comme on les apprécie, avec une terrasse sous les arbres entourées de verdure, comme un petit air de vacances. Nous aurions pu rester à cet endroit des heures… et pourtant il faut bien repartir au van pour trouver un endroit pour passer la nuit.

Avant de quitter Brisighella nous repassons devant la fameuse petite boutique citée au-dessus et achetons raviolis frais, saucisson, vin, fromage, focaccia et biscuits. La vendeuse, par gentillesse, nous offre même quelques douceurs supplémentaires heureuse de nous faire découvrir d’autres spécialités locales. Nous trouvons un spot pour passer la soirée et la nuit, à quelques minutes de Brisighella. Nous dégustons les spécialités achetées, les meilleures pâtes fraiches que l’on ait mangé.

Le lendemain, nous retournons à Brisighella, pour visiter le musée et refaire un petit tour de la ville. Lorsque nous quittons la ville, nous décidons de quitter la région d’émilie-Romagne pour aller en direction de la Lombardie.
Nous avons beaucoup aimé ce coin de la Emile-Romagne. Il est vrai, nous aurions pu, comme on l’avait prévu au départ, faire Parme, Modène et Bologne, mais encore une fois nous avons écouté notre intution du moment. De plus, nous préférons largement les paysages vallonées et la quiétude de cette partie de la région, que la vallée du Pô et l’effervescence de ses villes.

L’Accessoire ultime qui dépanne en #vanlife

Si vous nous suivez sur Instagram et Facebook ,vous avez pu suivre notre mésaventure avec notre Van, il y a quelques jours.

En effet, l’embrayage a lâché. A 39 ans, pas sûr qu’il ait déjà été changé. Maintenant, c’est fait. Nous avions également un petit problème de frein à main, mais cela aussi a été résolu : bref, notre maison sur roue était presque opérationnel.

Et oui, presque, car le câble servant au réglage du ralenti moteur a décidé de se faire la mâle. Donc pas de problème pour accélérer, mais dès que j’appuyais sur l’embrayage en lâchant complètement l’accélérateur, le ralenti était excessivement bas. Nous sommes tout de même arrivés hier soir, sur un stationnement. Étant donné que nous n’avions pas encore la solution, nous avons décidé qu’il fallait attendre le lendemain pour trouver la marche à suivre afin de résoudre ce problème.

Ce matin, nous avons repris nos petites habitudes, nous avons profité du port de plaisance pour faire diverses activités avec les enfants. Nous sommes partis en balade et pris le repas… à l’heure espagnole…

Les enfants jouent dehors quand Adam, notre numéro 2, passe la porte du Van avec un déchet. Mais pas n’importe lequel. D’un seul coup, j’ai l’IDEE, celle qui m’est servie sur un plateau et qui me fait dire « bon sang mais c’est bien sur » !!! Il avait dans les mains LA solution.

Je sais ce que je dois faire et me mets en action immédiatement. Cet accessoire, je l’ai a coté de moi en permanence quand je conduis. Il m’est inconcevable de ne pas en avoir une boite dans le Van. C’est une longue histoire, mais on pourrait vite se retrouver a l’arrêt si certains lâchaient.

J’en prends un, je me rends compte que ça ne va pas suffire, avec deux, c’est encore limite. Pas de problème le troisième n’est pas loin. Assemblage ok.

Je demande à Jessica de tenir l’accélérateur un peu enfoncé, j’effectue les réglages nécessaires selon moi.

Moment de vérité. Je démarre confiant. Le ralenti est presque parfait. Un brin de serrage en plus. On est bon.

Cet accessoire détourné de son utilisation, c’est le collier rislan, bref du collier électricien.

Il nous en reste 6. Autant vous dire que le stock se réduit et que l’on va faire en sorte d’en retrouver rapidement, même si l’on en fait pas une grosse consommation.

Vidéo – [💫Notre Spot Idéal💫] #vanlife en #Toscane

Coucou les co-voyageurs,

Vivre en Van ou en camping-car c’est un peu comme être des escargots 🐌 toujours notre maison sur le dos 😅mais c’est encore mieux d’être en mesure de choisir le lieu où nous nous arrêtons. 

Par ici 👈 pour voir cette vidéo 🎥

On vous explique ce que nous recherchons à travers le voyage et ce qui a un sens pour nous. 

La Toscane, entre ville, village et campagne

Suite aux Cinque Terre, voyant la difficulté de trouver des endroits pour stationner gratuitement et en bord de mer, nous décidons de quitter la côte direction la Toscane.
Premier arrêt dans le village de Camaiore. Quel plaisir de se retrouver sans touriste, proche des locaux. De plus, avec un parking gratuit, nous permettant d’y dormir et faire les services gratuitement et proche du centre-ville. Au moment de nous stationner, nous laissons passer un italien dans son piaggio en lui faisant un grand sourire. Telle fut pas notre surprise, lorsqu’il est revenu quelques minutes plus tard, avec une bouteille de vin pétillant dans les mains. Il nous explique qu’il nous l’offre avec plaisir pour nous souhaiter bienvenue dans son village. Puis il repart aussitôt, avant que nous ayons le temps de l’inviter à la boire avec nous.
Après cette jolie rencontre, nous partons à la découverte de ce village en emprutant l’axe piéton principal. Nous aimons, de suite, l’ambiance qu’il y règne entre les gens qui trinquent en terrasse, les discussions animées entre amis devant l’église , les petits commerces vendant les spécialités locales. Nous nous sentons bien, loin des sites touristiques. Nous continuons notre promenade jusqu’à sentir les premières gouttes de pluie. Puis, nous retournons au van.

Le lendemain, nous allons à quelques centaines de mètre de notre van pour visiter la Badia di San Pietro. La visite terminée, nous décidons de quitter ce village pour partir en direction de la ville de Lucca pour continuer l’exploration de la Toscane.

A7FE3477-9271-45EE-8372-4F4EAE9DD7D7

Arrivés à Lucca, nous rejoignons notre point park4night pour y passer 24H. Aux vues des différents témoignages que nous avons vu ici et là, concernant le stationnement des camping-car dans cette ville et les risques de vols, nous prenons la décision de nous poser dans un parking payant et sécurisé pour les deux jours où nous souhaitons y rester.
Une fois stationnés, nous partons à la découverte de la ville malgré le temps menaçant. Nous commençons par une partie de la ballade sur les remparts avant de nous enfoncer dans le centre- ville. L’orage arrivant plus vite que prévu, nous en profitons pour faire une pause dans une « gelateria » et manger une bonne glace. La pluie passant, nous repartons découvrir la ville. Nous sommes ébahi devant la richesse des monuments qui se présentent devant nous surtout quand nous savons que Lucca est restée authentique, ayant échappée aux bombardements de la seconde guerre mondiale.
Après un grand tour, nous décidons de rester un jour supplémentaire pour profiter de visites combinées et répondre à la curiosité de chacun.

Le lendemain, nous prenons les billets combinants la visite de la cathédrale Di San Martino et de son musée, et la visite de la Chiesa e Battistero : pass famille 2 adultes et 2 enfants à 18 € (gratuit pour les – de 6 ans).

Nous finissons la visite de la ville par une promenade sur la partie des remparts que nous n’avions pas foulé la veille.

Après ce petit séjour à Lucca, nous avons ressentie le besoin de nous rapprocher de la nature. En faisant nos recherches su Park4night, nous optons pour aller dans un Agriturismo gratuit pour les campeurs à conditions d’acheter au moins un produit de leur production. Nous aimons beaucoup ce genre d’endroit car c’est l’occasion pour nous, de rencontrer des locaux, de partager des instants de vie avec eux.
Lorsque nous arrivons sur la propriété « L’Cavallone Farm » à Montelupe Fiorentino » dans la campagne Toscane. Nous sommes accueillis par la propriétaire Marcia et son cheval. Elle nous emmène jusqu’à l’endoit où nous pouvons nous stationner. L’endroit est parfait, au milieu des oliviers avec vue sur les chevaux et les vignes. Nous nous sentons bien. Marcia nous propose de nous faire découvrir la propriété, nous emmenant à l’endroit où il produisent leur huile d’olive tout en donnant les explications sur les différentes étapes de production. Ensuite, elle nous amène à la cave pour nous montrer les cuves. Enfin, elle nous conduit jusqu’à la salle de « restaurant » où elle propose une table d’hôte pour partager un repas toscan et convivial.
Nous sommes séduit par l’idée de partager un repas avec elle et son mari. Nous réservons, sans tarder, pour le soir même.
Quelques heures plus tard, nous sommes rejoinds, sur la propriété, par un couple allemand avec lequel, nous allons partager de la table d’hôte. Nous avons adoré ce moment d’échanges, de partages. C’est un des meilleurs moments que nous avons vécu en Italie.
Nous sommes restés trois jours chez Marcia et Francesco. Nous avons pu prendre le temps de nous reposer, d’être à notre écoute et celle des garçons. Tous les cinq, avions besoin de ce petit havre de paix pour nous ressourcer avant de continuer le voyage.

Une fois ressourcés, nous nous sommes dirigés vers Vinci. Les garçons, depuis quelques temps, s’amusaient à imaginer des inventions et la visite de la ville de naissance de Leonard de Vinci s’est révélée comme une visite incontournable pour eux. Arrivés sur les lieux, nous allons directement à sa maison natale transformé en musée. Nous avons prix le billet des visites combinés de la maison de naissance et le musée répartie sur 3 sites différents dont le chateau de Vinci : pass famille 2 adultes + 2 enfants pour 24 €, gratuit pour notre dernier qui a moins de 6 ans. Ce billet est valable 3 jours.
Nous y avons passé un super moment, la visite des différents lieux se fait très facilement, nous trouvons juste dommage qu’il n’y ait pas d’explications en français mise à part les audioguides. Nous ne sommes pas adeptes des audioguides car ce n’est pas évident à gérer avec les garçons, de plus la découverte se fait chacun de son côté sans échanges et partages.

Petit conseil de restaurant à Vinci : La Torreta, restaurant typique très fréquenté par les locaux.
A savoir, la municipalité met à disposition un parking avec service gratuit, en dehors de la ville dans un environnement tranquille avec vue sur la campagne Toscane. L’occasion de faire des rencontres avec d’autres voyageurs.
C’est en partant de Vinci que nous avons pris la direction de la Emilie-Romagna, pour y poursuivre notre voyage.
Lors de notre séjour en Toscane, nous avons fait le choix de ne pas faire les plus grandes villes pour plusieurs raisons. Tout d’abord les garçons ne sont pas fans des villes. Ensuite qui dit villes, dit prévoir un budget pour les visites et les stationnements sécurisés. De plus, nous voulions sortir des sentiers battues afin de découvrir une partie de la Toscane profonde.
Ce combiné entre ville, village et campagne, a été pour les enfants et nous le compromis idéal, de quoi découvrir, se cultiver, réaliser des apprentissages différemment, se défouler, se reposer et faire des rencontres.

Les 5 Terres

En venant en Italie, la destination des Cinq Terres était, pour nous, une évidence.

Depuis plusieurs années, les bloggers, influenceurs, youtubeurs, nous font rêver avec leurs photos. Début avril, ce fut à notre tour de découvrir ces villages de pêcheur.

Pour les découvrir, nous décidons de partir en train de La Spézia, ville où nous établissons notre camps pour l’occasion Sur un stationnement choisi sur Park4night. Nous prenons le parti de faire la tournée des cinq villages en une seule journée. Pourquoi? A cause du budget que représente la visite :
– le train à 52 € (un pass 2 adultes et 2 enfants à 42€ et un enfant supplémentaire à 10€),
– le bus 13.50 € le carnet de 10 trajets nous permettant de faire l’allée-retour (peut être vendu au ticket à 1.5€ le trajet),
– l’aire de camping car à 6€ les 24 heures (si besoin d’électricité, prévoir 6 € supplémentaire par jour).
Soit un total de 71.50 € la journée pour une famille de 5 personnes.

Le 08 avril, jour J de la visite, nous nous levons tôt et quittons l’aire à 7H15.
7H25 : nous prenons le bus à 200m de l’aire de cc. Une fois dans le bus, il faut compter 25 min de trajet pour arriver à la gare.
7H50 : arrivée à la gare, nous prenons le train de 7H55.
8H05 : nous arrivons dans le premier village, Riomaggiore. Nous sommes quasiment seuls à notre arrivée et nous profitons des belles couleurs du ciel pour visiter ce premier port. Nous montons, nous descendons dans le village jusqu’à sa digue. En entamant la remontéé vers la gare, nous décidons de prendre des capuccinos et des gateaux pour les garçons. En tout et pour tout nous passons environ 2 heures ici. Nous aurions pu y rester davantage de temps mais nous avons penser à nos enfants, pour qu’ils tiennent toute la journée.

 

environ 10H00 : train pour Manarola, 5 min de trajet.
Dès la sortie du train, nous sommes choqués par le monde présent aux abords de la gare, surtout après avoir visités le premier village quasi désert. Les touristes arrivés en groupe sont nombreux, ça cours partout, changement d’ambiance. Malgré tout, nous apprécions la découverte de ce deuxième village, plus important que le premier. Une partie de la balade se fait en bord de falaise, avec pour fonds sonores, de la musique de musiciens de rue . Nous faisons le tour en 1H30 environ.

 

11H30 : train pour Corniglia : 5 min de trajet.
Nous arrivons par le bas de la ville. A la sortie de la gare nous voyons une navette gratuite qui attend des passagers. Nous préférons marcher. Pendant 500 mètres, tout va bien, le chemin est plat. Puis ça se corse lorsqu’on voit les escaliers. Je ne peux pas dire exactement, le quantité de marches, mais il y en a un certain nombre. Au bout de 15 minutes de montée, nous nous dirigeons vers l’église où nous pique niquons à la demande générale, car cette dernière montée a fini de nous mettre en appétit. Le repas terminé, nous partons explorer le village. Nous déambulons dans les ruelles jusqu’aux divers belvédères pour profiter des vues qui s’offrent à nous. Une fois le tour dans le village finie, nous prenons, cette fois-ci, la navette pour redescendre jusqu’à la gare. Il faut bien s’accrocher avec la conduite italienne. A la différence des autres ports, nous ne l’avons pas observer coté mer, nous nous sommes contenté de rester sur le haut du village.

 

14H00 : train pour Vernazza : 5 min de trajet.
Arrivés à Vernazza, nous sommes surpris par la densité de touristes et du nombre de français présents sur le site. Il faut dire que c’est le début des vacances de Pâques en France. Nous empruntons la rue principale pour arriver jusqu’à la jetée pour admirer le village côté mer. Nous prenons place pour profiter du moment et de la chaleur du soleil. Les garçons se reposent un peu, afin de reprendre des forces pour continuer notre visite. Nous nous arrêtons manger notre 1ère glace italienne, sous le regard amusé des passants à la vue de nos petits gars moustachus de chocolat.

 

15H30 : train pour le dernier village de Monterosso al Mare : 5 min de trajet.
Nous sommes étonnés, nous ne pensions pas trouver une plage à la sortie de la gare. Pour rejoindre le centre du village nous empruntons la balade du front de mer sur environ 400 mètres. Nous découvrons un point de vue, nous montons les marches pour y accéder. Voyant la fatigue des garçons, nous décidons de ne pas aller plus loin. Nous finissons cette visite par ce point de vue et nous repartons à la gare pour prendre le train de retour pour un trajet d’environ 30 min.
A savoir sur les Cinq terre, les villages ne sont pas accessibles aux véhicules. Toutefois, il est possible de se garer dans des parking payants à proximité de chacun d’eux mais l’accès aux villages se fait par des sentiers pentues.

Avant 2011, il était possible de rejoindre tous les villages par un sentier de randonnée hors, suite à une impressionnante coulée de boue, une grosse partie du sentier n’est plus accessibles à ce jour.

Nous avons beaucoup aimé les Cinq Terres. Selon nous, le dernier village Monterosso al Mare n’est pas un incontournable car beaucoup moins de charme que ses voisins et d’autres villages de la côte tel que Camogli, Portofino, etc… Faire la tournée des Cinq terres se fait très facilement en une journée. Pour en profiter pleinement nous vous conseillons d’y aller tôt pour apprécier leur authenticité. Riomaggiore est notre port préféré car le plus pittoresque.

 

 

Mais pourquoi j’ai chargé ça 🙄

C’est exactement ces mots que je me suis dit quand j’ai chargé « l’outil ». Il en existe des modèles légers mais celui-ci,pfff 3kg, une bêtise de le prendre mais c’était comme une intuition, il fallait qu’il nous accompagne.

A chaque chargement ou déchargement dans notre grand coffre, il est toujours la, prêt de ma main mais jusqu’à hier, je me demandais pourquoi mais bon sens POURQUOI !!!

Pourtant nous avons du repasser à notre box, plusieurs fois mais c’était plus fort que tout, il fallait qu’il reste.

Maintenant, je sais a quoi il sert.

Hier nous plions nos affaires, fermons les fenêtres et le gaz,… bref, nous nous préparons a démarrer, nous fermons la porte : c’est partie.

Nous avions pris la veille un petit chemin pour arriver a proximité d’un point de vue sur le lac de garde. Un peu accidenté pas la place pour se croiser mais ça passe après quelques ornières.

J’en avais repéré certaines à la montée et donc je me sers bien à droite pour les éviter et d’un seul coup, LE bruit j’ai cru que j’avais déchiré le coté du Van a cause d’une branche que je n’avais pas vu, je regarde dans le rétro non ce n’est pas ça.

La seule chose qui dépasse, c’est le marche pied et dans le mille, il était ouvert. Jessica ouvre la porte, il est toujours là. A première vue, plus de bruit et de peur que de mal.

On essaie de le replier et là ça coince. Je descends, je regarde rapidement et je comprends maintenant pourquoi Cet outil nous accompagne.

Avec un collègue, dans une de mes anciennes expériences professionnelles, on disait qu’avec une clef de 10, une de 13, une de 17 et un marteau 🔨, on pouvait faire des miracles.

Les clefs ne prennent pas de places et sont bien rangées dans ma caisse à outil mais pas mon marteau de 3kg. Désormais, je vois bien son utilité : quelques coups lancés avec conviction, redressent facilement notre marche pieds, il tient fermé 🔒

Opération réussie.

J’en ressors 2 enseignements. Le premier, sers toi de ton expérience pour avancer, le deuxième, écoute toujours ton intuition.

4DE244B1-60AB-4433-819E-52598A547DCF
Lac de Garde, Monastère Eremo San Giorgio

Road trip en Sardaigne : partie 2

Dans le premier article, je finissais par notre arrivée à Sassari qui fut l’occasion pour nous, d’être au plus proche des Sardes. Nous avons pris le temps de découvrir la ville et ses monuments, d’aller au marché couvert, manger au restaurant, manger des glaces et boire des cappuccinos.

 

C’était chouette, mais je vous avoue que lorsque notre assurance nous a contacté au bout de 4 jours pour nous dire que le Van était réparé, nous étions excités à l’idée de reprendre la route!

Une fois le van récupéré, nous prenons la direction du village de Bonnanaro pour y passer la nuit dans les hauteurs, en pleine nature, à coté d’une petite église et profiter par la même occasion du coucher du soleil.

 

Dès le lendemain matin, nous nous dirigeons vers l’un des plus grands Nuraghé de Sardaigne, le Nuraghé de Santu antine à Torralba.

Les garçons étant passionnés d’archéologie, ont adoré cette visite d’autant plus que ceux sont les constructions estimées les plus hautes après les pyramides d’Egypte (sur la même période).

 

La visite terminée nous avons repris la route pour trouver un spot pour la nuit.

Nous le trouvons à côté du monastère de Borutta. Arrivés sur ce spot, nous souhaitons rentrer dans l’église. À quelques mètres de la porte, nous entendons le chant des moines s’inviter à nous. Nous entrons et restons de longues minutes à regarder les lieux tout en les écoutant. Nous profitons de ce moment suspendu dans le temps.

Nous restons deux jours à cet endroit, à profiter de ce lieux paisible pour prendre le temps.

 

Bien ressourcés, nous reprenons la route en direction de la côte ouest de l’île. Sur la route nous traversons des paysages vallonés jusqu’à la descente sur Bosa. A sa vue, nous aimons ses maisons colorées et l’environnement dans lequel elle a pris place.

Nous trouvons un endroit pour y passer deux nuits, non loin du centre-ville au bord du fleuve le Temo. La première nuit passée, nous partons explorer Bosa et son chateau. Nous sommes charmés par l’atmosphère que dégage ce village, par la gentillesse des locaux que nous croisons, par les maisons colorées et ses monuments.

 

Suite à la visite de la ville nous faisons le choix d’aller sur la marina de Bosa le lendemain, pour nous balader en bord de mer et profiter de la plage. Les garçons s’en donnent à cœur joie, s’amusent avec le sables, se baignent devant le regard amusé des sardes. Il faut dire qu’ils sont seuls dans l’eau.

7A5FF326-F5B9-43CD-AB8E-BA21B4862D11

Pour la suite, nous prenons la direction de San giovanni di Sinis pour découvrir le site archéologique de Tharros et les alentours. Nous avons adoré ce petit morceau de Sardaigne entre la beauté du paysage, le site archéologique, les magnifiques couchers de soleil, les balades. C’est un vrai coup de cœur pour nous et la dernière partie de l’iles que nous explorons avant de quitter la Sardaigne. Mais à ce moment là, nous ne le savions pas encore.

 

Nous avons beaucoup aimé la Sardaigne et ses habitants. Beaucoup, la comparent à la Corse. Pour être honnête, ces deux îles ne sont pas comparables car pour nous elles sont différentes et uniques. On ne peut que conseiller cette destination si elle vous attire, foncez et faites votre propre avis.

Road trip en Sardaigne : Partie 1

Après nos premières semaines de vie nomade, ayant besoin de trouver davantage de chaleur, nous décidons de fouler nos premiers pas en Italie mais à partir de la Sardaigne.

Décision qui a été prise en concertation avec les garçons, car ce voyage, leur appartient aussi. Ni une, ni deux, nous réservons nos billets pour prendre le férie de nuit du 03 février 2019.

Comment s’est passée la traversée?

Mouvementée, avec une mer agitée… Adam et moi (Jessica) avons un petit peu subit le mal de mer qui ne nous a pas totalement lâché une fois arrivés à terre… en tout cas la première journée.

Des notre arrivée à Porto Torres nous prenons la direction d’un petit port de pêche, Stintino dans le nord de la Sardaigne.

 

Nous découvrons un petit village dénué de touriste. Nous restons dans les alentours plusieurs jours, pour découvrir ce que le coin peut nous offrir.

 

Entre petites criques, où les garçons jettent des cailloux dans l’eau, spot en pleine nature à crapahuter sur les rochers en bord de mer et les plages en face de la Torre della Pelosa, qui fut l’endroit choisi par les garçons pour leur première baignade de pieds de l’année (même un peu plus)!

Ce coin de la Sardaigne regorge de villages de vacances totalement déserts en février, il est donc difficile de trouver ne serait-ce un restaurant, prévoir une excursion….

 

Au bout de 3 jours nous décidons de rejoindre la ville d’Alghero. Nous trouvons un spot en bord de mer, qui aurait pu être bien plus agréable sans déchets. Ce n’est pas grave, Anthony sort une poche poubelle et des gans pour nettoyer le devant de notre van avec les garçons. Le lendemain nous partons à la découverte de la vieille ville. Nous flânons dans les ruelles pavées et sur la promenade des remparts. Nous commençons à découvrir l’ambiance sarde.

 

Le soir même, nous décidons de quitter Alghero pour nous rapprocher des grottes de Neptune. Le lendemain matin, en arrivant devant, nous découvrons que le site est fermé exceptionnellement, pour maintenance. Nous décidons donc, de reprendre la route en se disant que ce sera l’occasion pour nous de nous poser ailleurs, et faire les lessives. Au bout de quelques km, Anthony sentant qu’il y avait un soucis au niveau du levier de vitesse me demande de chercher un lieux proche pour s’arrêter. Puis tout à coup en voulant passer une vitesse, Anthony se retrouve avec le levier de vitesse dans la main, à à peine 1 km de notre arrivée. Ne paniquons pas l’important est de ne pas s’arrêter, nous serrons les dents jusqu’au bout, priant pour qu’il n’y ait pas de stop, feu rouge ou autre. Au bout de ces dernières minutes de tension, nous sommes arrivés sur l’aire recherchée. Nous appelons le propriétaire qui nous annonce que c’est fermé. Tant pis, nous restons devant l’entrée jusqu’à ce qu’une dépanneuse vienne nous chercher.

Nous attendons quelques heures l’arrivée de la dépanneuse qui doit nous amener à Sassari, la ville la plus importante du nord de la Sardaigne. Nous avons vu en cette panne, l’occasion de nous poser, de reprendre des forces, de profiter de davantage d’espace et de nous mêler aux locaux durant 4 jours. Avec le recul, c’est ce dont nous avions besoin, pour nous rendre compte que la vie dans notre Van nous manquait et surtout pour réaliser que nous devions prendre davantage notre temps pour la suite du voyage.

A suivre…

Fin Mars et on repart…

Nous reprenons le clavier pour vous partager de nouveau nos aventures sur les routes.

Nous sommes donc repartis du sud ouest, il y a une semaine de ça, après un mois dans notre maison roulante ou nous avons un peu étouffé dans cette sédentarité forcée.

Nous avons été reçu par des amis remplis de générosité en commençant par @aire_sans_limite quand nous sommes arrivés à Toulouse en catastrophe, puis Jérome et Cynthia vous êtes des amours, les marraines des garçons, Manon et Laura, et merci aux parrains, Christophe pour cette soirée avec tes parents, Alex même si nous ne nous sommes pas vu très longtemps et enfin Damien pour cette soirée et pour la vue 😉 !!!

Nous en avons profiter aussi pour revoir la grand-mère de Jessica et les parents d’Anthony qui sont partis comme chaque année pour un voyage avec leur caravane jusqu’au 15 Août.

Nous y sommes nous repartons. Direction le Sud Est. Première étape, Lodève, chez Sandrine pour que les enfants se revoient et passer une bonne soirée tous ensemble.

Deuxième soirée, en Camargue, au Domaine de Montcalm, lieu paisible dans lequel nous nous étions arrêtés avec Camille en Janvier. Cette fois les lieux on été encore aménagés avec des tables de pique-nique et de nouveaux arbres ont été plantés.

dji_0176

Notre étape suivante, chez Anaïs, Seb et leurs garçons de «Famille et Découvertes » (vous pouvez découvrir qui ils sont sur Instagram) pour découvrir la région.

Nous arrivons vendredi après midi et nous récupérons Théo,leur fils aîné, qui souhaite nous faire découvrir un lieu a une dizaine de minute de chez lui, les gorges du Regalon.

Nous nous retrouvons a Mallemort pour le couché de soleil où Seb nous raconte l’histoire de ce coin de France le long de la Durance.

Nous avons prévu de passer le week-end avec cette famille. Samedi, nous prenons la route du barrage de Bimont, au pied de la sainte Victoire. Nous faisons une jolie randonnée jusqu’au barrage Zola.

Seb connaît un endroit sympathique du coté de Trets pour poser nos roues pour la nuit mais il nous prévient : « les 3 derniers kilomètres, c’est de la piste! Nous, pas de problème, ça passe ». Anthony n’est pas inquiet, nous avons une garde au sol assez importante pour passer. Aucun soucis, juste un passage ou il a fallu repasser la première car elle n’a pas voulu du premier coup. Allez, on prend son temps, on fait un démarrage en côte dans les graviers, avec nos 2,5 tonnes, Seb se demande ce qui se passe. Nous arrivons, doucement mais sûrement. Nous arrivons à l’ermitage Saint Jean Dupuy qui nous offre une magnifique vue sur les alentours, magnifique couché de soleil, belle soirée de rigolade et de discussions.

Nous nous séparons le lendemain après les visites d’une bergerie et d’une mièlerie.

2C315CC3-1D5C-4126-A149-6257871B906A

Nous nous dirigeons vers l’aire de service de Gémenos pour la nuit, il nous faut faire le vide et le plein des eaux.

Nous profitons de ce stop pour revoir notre amie Pris et partager deux repas en sa compagnie. Merci à elle pour les lessives et la douche chaude.

Anthony recontacte sa cousine Christine qu’il n’a pas vu depuis 20 ans. Elle nous reçoit et nous passons une agréable après midi avec elle et son compagnons, Jean Marc.

11117503-CCCE-4556-AD21-59EE38656D56

Nous trouvons un coin en pleine nature pour passer une nuit calme près du Muy.

Le jour suivant, nous passons la frontière Italienne mais vous en serez plus dans le prochain article…